Dans ce dessin se trouvent les 4 éléments sacrés des amérindiens :

Le minĂ©ral avec la lune, le vĂ©gĂ©tal avec le saule, l’animal avec la louve, la chouette, l’aigle et le serpent, l’humain avec la femme.

L’ensemble peut sembler lourd mais pourtant tout l’équilibre et la force de la nature sont lĂ . Par sa douceur, elle enrobe, apaise et porte. Elle est la douceur de l’animal sauvage.

La louve :

GuerriĂšre solitaire et fidĂšle, elle voit dans la nuit. Elle fait partie d’un clan, d’une tribu qu’elle protĂšge. Son regard est perçant. GuidĂ©e par la lune, elle voit les Ă©motions. Elle porte sur la gueule, l’ombre du serpent de la mĂšche de cheveux de la femme. Elle est en lien avec le fĂ©minin sacrĂ©. La lune bleue est Ă  son Ɠil, en opposition aux traces de griffes rouges sur le visage de la femme. Elle est le reflet intĂ©rieur de la femme, son Ăąme.

La chouette blanche :

Symbole de la spiritualitĂ© fĂ©minine et du monde du rĂȘve, crainte ou adorĂ©e,  elle arrive en renfort, en position de chasse. Elle donne courage et vaillance Ă  cette femme qui peut lutter. Symbole de messagĂšre avec la spiritualitĂ© de la nuit, du fĂ©minin profond, Ă©motionnel, elle donne accĂšs Ă  la connaissance des rĂȘves.

Le serpent :

Un serpent dans les cheveux, tous deux en lien avec le fĂ©minin sacrĂ©, de la puissance, qui s’associent pour contacter l’essence de la petite fille intĂ©rieure, enfouie dans l’eau Ă©motionnelle intĂ©rieure, pour la protĂ©ger.

L’aigle :

Symbole du pouvoir suprĂȘme, de la connexion avec le divin, le Grand CrĂ©ateur, il est le messager qui transmet et qui prend de la hauteur avec les difficultĂ©s humaines. Tous les pouvoirs de la connaissance et de la comprĂ©hension lui sont attribuĂ©s.

Pour rester connecter avec la Femme-MĂ©decines, il lui a laissĂ© une plume qu’elle porte dans ses cheveux et dont elle se sert pour disperser la fumĂ©e des herbes sacrĂ©es.

La saule :

L’ensemble repose sur une feuille de saule. Chez les indiens des prairies, le saule est un arbre sacrĂ©, le symbole du renouveau cyclique. Si les rameaux sont plantĂ©s en terre et reçoivent un peu d’humiditĂ©, beaucoup d’entre eux reviennent Ă  la vie. Les copeaux de saule qui constituent une partie du Kinnikinnik, accompagnent le tabac dans les rituels, notamment dans celui de la pipe sacrĂ©e. La saule, symbole des rythmes fĂ©minins et lunaires, cherche l’eau, elle-mĂȘme gouvernĂ©e par l’attraction de la lune. Son bois sert dans la composition de l’anneau des capteurs de rĂȘves.

La lune :

Symbole du fĂ©minin sacrĂ©, elle oeuvre, entourĂ©e des Ă©toiles, symboles du masculin sacrĂ©. Ensemble, ils donnent l’équilibre. Transformation, croissance, fĂ©conditĂ©, elle reprĂ©sente la femme dans tous ses Ă©tats, la soutient cycle aprĂšs cycle, au plus profond de son subconscient. La voilĂ  derriĂšre la femme, l’accompagnant durant toute sa vie.

La femme :

Son visage porte les stigmates d’un ancien combat perdu. C’est une femme blessĂ©e. Son regard est pourtant fier et fort. La plume dans ses cheveux, symboles ascensionnel, fait monter les priĂšres  au ciel et fait descendre avec clairvoyance les rĂ©ponses holistiques de guĂ©rison. Ici celle d’un aigle, symbole d’état spirituel supĂ©rieur, indispensable Ă  l’affrontement des Ă©preuves et libĂ©rant des pesanteurs de ce monde. La lune, symbole de la fĂ©minitĂ© spirituelle, aurĂ©ole son visage pour Ă©clairer la divinitĂ© qui est en elle. Elle voit son visage dans l’eau. C’est elle, mais son reflet est louve, animale, sauvage, puissante mais douce comme la plume.

ENFIN ELLE A COMPRIS.

DÉSORMAIS ELLE EST VAINQUEUR DE TOUTE UNE VIE.

ELLE SAIT QUI ELLE EST.

ELLE EST LE FÉMININ SACRE RÉVÉLÉ.

ELLE EST PLUME DE LOUVE.

Gratitude à Anaïs Tartie, belle déesse créative.