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Aux sources de la Déesse, le livre

J’ai le plaisir de vous parler de mon dernier livre : Aux sources de la Déesse aux Editions La Plume et la Louve, disponible uniquement en vente directe, au prix de 20 € (hors frais de port)

Merci de me contacter s’il vous intéresse.

Voici le texte du 4e de couverture :

Dans son troisième roman, à la croisée de la Sorcellerie, de la Connaissance et de la Sagesse, Sylvie MICHELI nous fait voyager dans le temps, à la découverte des mythes, symboles et histoires des déesses primordiales.

Dans le cadre atypique de la Haute-Loire, découvrez la rencontre inattendue entre Natacha, citadine hyperactive et cartésienne, et Cléophée, solitaire, mystérieuse et amoureuse de la nature. Deux femmes que tout oppose…Pourtant elles sont liées !

Entre hymne au respect et à la protection de l’eau et de la Terre-Mère, rencontre avec le féminin Divin, messages d’un guide et découverte d’un monde insoupçonné, plongez dans cette aventure et commencez un parcours initiatique hors du commun qui vous mènera « aux sources de la Déesse » qui sommeillent en toutes femmes….

Êtes-vous prêtes à révéler votre divinité ?

La magnifique couverture est créée par Séverine Jean.

Et parce que vous êtes arrivés jusqu’à cet article, je vous donne un extrait de ce livre (tous droits réservés, reproduction interdite)

Et il y a ce chant incroyable, comme sorti des entrailles de la terre, accompagné par un cœur qui bat régulièrement. Elle doit absolument découvrir ce que c’est.
Elle n’a pas de lampe, mais elle ne veut pas entrer en chercher une, au risque de réveiller Cléophée. Très lentement, progressant au fur et à mesure que la lune se dévoile, Natacha se dirige vers la source
du chant, magnétiquement attirée. Plus elle descend sur le chemin qui mène à la forêt, plus il devient fort. La musique la pénètre et la réjouit. Elle se sent enivrée, seule, au milieu d’un pré, avec au-dessus d’elle le plus beau ciel étoilé qu’elle n’ait jamais eu l’occasion de contempler. À chaque pas posé sur le sol, les rafales de vent augmentent, chassant à cette occasion, les nuages qui s’écartent, la laissant ainsi contempler l’immensité scintillante, au-dessus de sa tête.
Dans les ténèbres, elle aurait pu être terrorisée… Pourtant, elle est plutôt sereine.
Cette musique envoûtante la rend nostalgique, et l’attire irrésistiblement.
Elle continue à avancer précautionneusement, alternant un coup d’œil au ciel et sur le sol.
Et puis, soudain, elle la voit. C’est une image complètement irréelle qui surgit devant ses yeux.
Stupéfaite, Natacha retient son souffle et se fige.
Devant elle, toute de rouge vêtue, Cléophée est en train de danser, près d’un feu. Elle tient un tambour et le frappe de façon très régulière, au rythme du battement cardiaque. Elle bouge de façon très langoureuse, suivant le rythme des flammes, qui évoluent sous les bourrasques. Ses cheveux noirs détachés s’éparpillent autour de sa nuque et ses épaules. La scène est surréaliste. L’osmose entre le feu et la femme est extraordinaire. La symbiose est telle que les plis de sa robe pourraient être assimilés aux
flammes ; elle la voit de dos, qui ondule.
Au-dessus d’elle, les étoiles scintillent de mille feux, la lune brille tout à coup, avec une telle intensité, qu’on pourrait se croire en plein jour. Devant Cléo, les arbres ont entamé un lent et sensuel ballet, s’inclinant tour à tour, laissant entendre une complainte mélancolique. Et le chant entonné, dans une langue inconnue pour Natacha, reprend.
Parfois, Cléophée lève le tambour en direction de la lune, parfois elle le dirige vers le feu. Mais le mouvement est toujours tellement lent, qu’on pourrait le croire effectué au ralenti.
Pourtant, le tout reste harmonieux et absolument splendide.
Un instant, elle se baisse sur le sol, arrache quelques herbes et lève la main droite au-dessus de sa tête, serrant le tambour contre son flanc, avec l’autre. Elle ouvre alors les doigts et l’herbe s’échappe
au-dessus d’elle, emportée par le vent qui la répand tout autour.
Puis la danse reprend, accompagnée par le rythme régulier du tambour. Le chant qui s’élève dans la nuit, plonge Natacha dans un état qu’elle ne connaît pas, entre rêve et réalité.
Le feu, parfois, éclaire le visage de Cléophée qui sourit tout en chantant. Ses mouvements deviennent de plus en plus amples, elle ondule comme un serpent. C’est hypnotique.
Le chien est couché un peu plus loin et, lui aussi, semble subjugué par sa maîtresse, à tel point qu’il n’a même pas entendu arriver Natacha.

….

Plume de Louve

Psychologue clinicienne et Femme-Médecines. Auteure
Initiée par des tribus des peuples premiers : amerindiens, philippins, tibétains.

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